
En Espagne, la main-d’œuvre marocaine s’impose dans l’hôtellerie
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L’Espagne recherche de la main-d’œuvre marocaine pour faire face à la pénurie de chauffeurs professionnels dont un nombre considérable s’apprête à faire valoir ses droits à la retraite.
Le secteur des transports terrestres en Espagne a besoin actuellement de 26 000 chauffeurs, mais éprouve de sérieuses difficultés à trouver de la main-d’œuvre locale. Une situation qui oblige les entreprises de camions et d’autobus à se tourner vers des pays d’Amérique du Sud et le Maroc, fait savoir ABC.
Les entreprises espagnoles préfèrent recruter des chauffeurs marocains en raison de leur expérience, même s’ils déplorent le manque de maîtrise de l’espagnol et du Code de la route espagnol. Depuis 2004, l’Espagne et le Maroc ont signé un accord de reconnaissance mutuelle des permis B, mais pour les autres permis C et D (autobus et camions), les conducteurs marocains étaient contraints de passer des épreuves théoriques et pratiques en Espagne.
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En 2019, la Direction générale de la circulation (DGT) a supprimé cette exigence faite aux conducteurs marocains qui, à l’instar des ressortissants de Suisse, d’Andorre, de la Corée du Sud, du Japon, de Monaco, du Royaume-Uni et de la Nouvelle-Zélande obtiennent simplement un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) d’une durée de 35 heures si leur permis date d’avant 2019, ou d’une durée de 140 heures si le permis a été obtenu après cette année.
Des entreprises espagnoles comme Alsa disposent déjà de centres de formation au Maroc. Le leader d’autobus espagnol compte 6 000 employés et transporte plus de 350 millions de passagers par an. Actuellement, Asla ne forme que des chauffeurs marocains, mais ils pourraient commencer à former des chauffeurs espagnols pour pallier les grèves du personnel local.
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