Selon l’avocat des proches de la victime, Abdelhadi Amrani, la famille du jeune homme accuse l’enseigne de n’avoir pas suffisamment protégé son personnel, rapporte Belga. Testé positif au covid-19, le jeune homme est décédé début avril laissant derrière lui une femme et deux enfants.
Son beau-frère a affirmé que le patron du supermarché Colruyt de Forest n’avait pas autorisé Mohammed à porter le masque de protection, ni de gants au travail. Or, la victime attachait du prix au respect des gestes barrières.
De même, il a fait savoir que plus de 50% du personnel de ce magasin avait été mis en quarantaine à domicile après que Mohammed a été déclaré positif au coronavirus. Le groupe Colruyt a démenti ces allégations. Y compris celles de la famille. "Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, nous avons toujours suivi strictement les recommandations du gouvernement. Il n’y a jamais eu d’interdiction de porter de masque buccal pour nos collaborateurs en magasin", s’est défendu l’enseigne.
Et d’ajouter : "Nous avons essayé à plusieurs reprises de contacter la famille et lui avons offert un soutien psychologique de la part de notre service médical […] Cependant, la famille n’a pas répondu à cette demande".
Pour l’heure, une enquête est en cours pour élucider cette affaire.