Treize personnes ont été arrêtées par le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ), jeudi dernier. Soupçonnés d’être partisans de l’organisation terroriste « État islamique », les individus ont été arrêtés lors d’opérations menées dans...
L’enseignant d’une école d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, qui avait déclaré avoir été attaqué au cutter hier matin dans sa classe par un sympathisant du groupe terroriste Daech, a reconnu avoir tout inventé.
L’instituteur de 45 ans, hospitalisé hier matin pour des blessures superficielles au cou et au front, doit maintenant expliquer aux enquêteurs les raisons qui l’ont poussé à simuler cette agression un mois presque jour pour jour après les attentats de Paris.
L’annonce par les médias de cette supposée agression a provoqué une forte émotion en France, qui demeure en alerte maximale et en état d’exception depuis les attaques du 13 novembre dernier qui ont causé la mort de 130 personnes et fait 350 blessés.
Un porte-parole du ministère de la Justice a déclaré que le professeur avait admis avoir « tout inventé » durant l’interrogatoire auquel il avait été soumis dans l’après-midi à l’hôpital où il été transféré pour soigner ses blessures.
Il s’agit maintenant pour les enquêteurs de poursuivre l’interrogatoire pour comprendre les intentions du professeur qui ont entrainé des réactions en chaîne des syndicats et des politiciens, à commencer par la principale intéressée, la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem qui s’était rendue sur place dans la matinée.
Le professeur avait expliqué avoir été agressé peu avant 7 heures du matin par un homme avec une capuche qui s’était introduit dans la salle de classe alors qu’il la préparait avant l’arrivée des élèves. L’agresseur l’aurait alors blessé à l’abdomen et au cou avec un cutter par un homme disant appartenir au groupe terroriste Daech et que cette agression était un « avertissement ».
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