Le fisc marocain examine de près les comptes bancaires
Au Maroc, la Direction générale des Impôts (DGI) continue de traquer les « mauvais contribuables ». Elle a récemment lancé une vaste opération de contrôle et de vérification des...
Le fisc marocain affiche sa détermination à lutter contre l’évasion fiscale. Il a trouvé une nouvelle méthode pour traquer les fraudeurs et mauvais contribuables.
Suivi du niveau de vie des contribuables et sa comparaison avec les revenus déclarés. C’est la méthode trouvée par la Direction générale des impôts (DGI) pour traquer les mauvais contribuables et les fraudeurs. Cela lui permet d’identifier les sous-déclarations de revenus. La DGI obtient des informations sur les contribuables ciblés sur les réseaux sociaux et auprès des institutions comme la Conservation foncière avec qui elle a des accords de partage de données, fait savoir le quotidien arabophone Assabah.
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Plusieurs constats ont poussé l’administration fiscale à suivre désormais le niveau de vie des personnes notamment celles exerçant dans les professions libérales. La moitié d’entre elles ne déclarent pas de revenu. Quant à ceux qui le font, ils ne déclarent pas tout. Le fisc n’encaisse que 1,87 milliard de dirhams, soit moins de 5% du total des recettes de l’impôt sur le revenu. La plupart d’entre eux paient un impôt annuel de 10 000 dirhams, mais les salariés faisant partie d’une catégorie comparable paient plus de 82 000 dirhams par an.
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