Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.
Les enfants d’immigrés, même diplômés, ont souvent plus de difficultés à trouver un emploi que leurs parents. Un phénomène confirmé dans un rapport du Haut Conseil à l’intégration (HCI), commandé par l’ancien premier ministre François Fillon, et qui fait état d’un taux de chômage de 24,2% chez les Français descendants d’immigrés.
Le rapport intitulé "Intégrer dans une économie de sous-emploi", estime que "le taux de chômage des immigrés provenant d’un pays tiers à l’UE est plus du double de celui des Français nés de parents eux-mêmes Français (20,2% contre 8,7%). Ces descendants d’immigrés, souvent Français, ont du mal à trouver un emploi bien qu’ils aient suivi un parcours scolaire en France.
La situation de sous-emploi vécue par la France depuis bientôt 40 ans, explique en partie les problèmes d’intégration des immigrés, qui ont souvent du mal à maîtriser le français et à assimiler les codes sociaux de leur pays d’accueil.
Le rapport qui compare le volume de l’immigration régulière et la situation de l’emploi dans l’Hexagone, rappelle que l’immigration familiale représente 80 % des flux migratoires.
Des 2,6 millions d’immigrés actifs en France en 2010, deux tiers sont issus de pays non européens. La majorité vit en Ile-de-France, en Rhône-Alpes et sur la Côte-d’Azur.
Ces articles devraient vous intéresser :