« Ces infractions se répartissent à parts égales entre crimes et délits (5 500) et contraventions (5 800) commises en raison de l’ethnie, de la nation, d’une prétendue race ou de la religion (« à caractère raciste »), sur l’ensemble du territoire français », fait savoir un communiqué du ministère, mentionnant que des injures, provocations ou diffamations publiques constituent près de 65 % de ces crimes ou délits.
En 2020, les services de sécurité font part de près de 2 000 crimes ou délits « à caractère raciste », soit une légère baisse (−2 %), comparativement à 2019, tandis que les contraventions ont grimpé, (+ 12 %), rapporte Hespress, faisant observer que le document indique ce tableau ne représente qu’une faible partie des faits « à caractère raciste », avec des disparités entre territoires français.
« Si les hommes, les personnes d’âge moyen (25-54 ans) et les étrangers ressortissants d’un pays d’Afrique sont surreprésentés parmi les victimes associées aux crimes ou délits « à caractère raciste » enregistrés par les forces de sécurité, les personnes mises en cause pour ces mêmes crimes ou délits ont des caractéristiques beaucoup plus proches de la population générale que les personnes mises en cause prises dans leur ensemble », souligne la même source.
Des suites de menaces ou violences physiques « racistes » seule une victime sur quatre et une victime d’injures « racistes » sur vingt, en moyenne, ont déclaré avoir saisi commissariat de police ou la brigade de gendarmerie, indiquent les conclusions de l’enquête Cadre de vie et sécurité, sur la période 2013-2018, ajoutant qu’en 2018, 1,2 million de personnes âgées de 14 ans ou plus vivant en France métropolitaine (1personne sur 45) déclarent avoir été victimes d’au moins une atteinte – injures, menaces, violences ou discriminations – à caractère raciste, antisémite ou xénophobe.