
Un durcissement du traitement administratif des étrangers, même en règle, se dessine à Nantes. Une note interne de la police dévoile une procédure inédite qui fait grincer des dents.
La France veut revenir à un rythme de 100.000 naturalisations par an, a annoncé jeudi le ministre français de l’Intérieur Manuel Valls, promettant de revenir sur les critères les plus discriminants d’accès à la citoyenneté française, à l’origine de près de 70% des refus.
Le nombre de naturalisations, réduit de 45% par l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant, sera bientôt redressé d’après Manuel Valls.
Les critères en rapport avec le travail, à l’origine de 40% des refus de naturalisation, seront également assouplis. Les CDD et les contrats en intérim devrait à l’avenir suffir pour l’obtention de la citoyenneté française.
Une circulaire visant la facilitation de "l’acquisition de la nationalité française", rendue publique jeudi, a été adressée à tous les préfets de France, les exhortant à alléger les procédures de naturalisation.
Plusieurs mesures jugées discriminatoires ont été abandonnées, dont les questionnaires à choix multiples, devant entrer en vigueur en juillet 2012 mais finalement jamais utilisés.
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