Cette année, la célébration de l’Aïd al-Fitr aura lieu le 13 avril, mais se déroulera d’une manière particulière en raison de la pandémie du coronavirus. Les rassemblements religieux et festifs en dehors des mosquées sont interdits. Il n’y aura pas de rassemblements dans les gymnases, les salles municipales ou encore les stades souvent mis à la disposition des mosquées ne pouvant accueillir un grand nombre de fidèles. Dans ce sens, les préfets ont reçu de nouvelles consignes. Il leur est demandé de prêter « une attention toute particulière aux conditions d’organisation de cette fête afin de ne pas encourager les rassemblements et le non-respect du couvre-feu ».
« Aucune mise à disposition d’ERP (établissements recevant du public) non destiné à l’exercice du culte ne sera possible », a indiqué le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur dans une correspondance adressée aux préfets le 1ᵉʳ mai, rapporte Saphirnews. « S’agissant des célébrations de l’Aïd en plein air, il ne sera fait aucune exception aux restrictions s’appliquant aux rassemblements publics (jauge et gestes barrières). Les collectivités ne pourront donc faire droit aux demandes d’occupation au domaine public qui leur seront adressés », précise le courrier. « Les jauges d’accueil en vigueur dans les lieux de culte doivent être respectées et aucune dérogation ne peut être tolérée », a martelé encore le directeur de cabinet du ministre.
Le président français a récemment annoncé la réouverture des jauges pour les rassemblements (dans la limite de 800 spectateurs en intérieur, et 1 000 à l’extérieur).