En refusant l’accès de la caserne à l’accompagnatrice habillée, pour l’occasion, « d’un tchador », avec le visage à découvert, l’officier du Centre de Secours principal de Creil pensait bien faire son travail.
Si, selon le Parisien, son objectif était d’ « appliquer la loi de bonne foi », ce refus a toutefois entraîné l’annulation de la visite, pourtant pédagogique, pour les élèves de l’école Louis Pergaud.
Pour Eric Valroger, Président du Service départemental d’Incendie et de secours, cet incident survenu est « une erreur d’interprétation ». Pour jouer à la carte de l’apaisement, il ajoute : « On aurait dû la laisser rentrer ».
La victime, encore sous le choc, selon le même média, a informé les visiteurs de son groupe privé Facebook afin qu’un incident pareil ne se reproduise plus.
Poursuivant son rôle de médiateur, le patron du Centre de Secours, aussi Vice-président LR du Conseil départemental de l’Oise, a tenté de réconcilier les deux parties.
Selon la même source, l’officier indélicat a présenté ses excuses afin d’aplanir les différends. Son supérieur hiérarchique a estimé ne pas pouvoir prendre des sanctions à son encontre, rapporte la même source.
A noter que cette affaire se déroule au moment où l’exécutif français est divisé sur le cas des mères voilées accompagnant les sorties scolaires.