Alors qu’il était en meeting de fin de campagne hier, il a demandé à ses partisans : "Voulez-vous plus ou moins de Marocains dans cette ville, dans ce pays ?", ce à quoi ses partisans, tout en chœur, ont répondu "Moins, moins, moins !". "Nous allons régler ça", a ensuite rétorqué Geert Wilders.
Ces déclarations ont suscité émoi et indignation dans le pays. "Ce parti ne cadre plus avec une démocratie", a déclaré le député social-démocrate Jan Vos. Tofik Dibi, ancien député écologiste d’origine marocaine, va plus loin le comparant à Hitler. "Hitler est parmi nous."
Les déclarations du chef populaire, allié de Marine Le Pen, cache en fait l’échec du PVV aux élections municipales. Sur les 402 villes et communes du pays, seules deux listes ont été présentées par le parti islamophobe et anti-européen. Même La Haye où il pensait gagner, a été perdue au profit du parti libéral social D66.
Le parlementaire n’a jamais caché sa haine de l’islam ou du coran, qu’il compare au livre de Hitler "Mein Kampf". Sur l’islam, il avait déclaré : "Je le dis de manière plus claire : ma culture est meilleure que la culture islamique. Nous ne traitons pas les femmes, les homosexuels, les relations politiques au sein de la société, comme cette culture attardée."