La guerre à Gaza a affecté le tourisme entre Israël et le Maroc

Le conflit Israël-Hamas a affecté les relations entre le Maroc et Israël, notamment dans le secteur du tourisme. Depuis trois ans que les deux pays ont normalisé leurs relations, dans le cadre des accords d’Abraham, la coopération n’a pas vraiment repris, au-delà des déclarations d’intentions.

« Les nombreuses visites des ministres israéliens au Maroc n’ont pas abouti à une coopération significative au-delà des déclarations et des mémorandums d’accord », a analysé le journal israélien Haaretz, soulignant que le conflit entre Israël et le Hamas, ouvert depuis le 7 octobre dernier, a davantage compliqué la situation.

Toutefois, la position du Maroc envers Israël n’a pas varié et les relations semblent au beau fixe. Selon certains médias israéliens, au plan économique, « les affaires continuent à peu près comme d’habitude ; les entreprises israéliennes viennent au Maroc ou rencontrent leurs partenaires dans des destinations tierces comme la France et l’Espagne ».

Mais c’est le secteur du tourisme qui a été le plus touché par cette crise Israël-Hamas, notent-ils, rappelant la suspension jusqu’à nouvel ordre des vols directs entre Rabat et Tel-Aviv. « Le mouvement touristique étant essentiel aux relations entre les peuples, la plupart des coopérations civiles et culturelles ont été suspendues jusqu’à la fin de la guerre », a souligné Haaretz.

Le journal israélien met également en relief les défis à relever pour une coopération fluide entre l’État hébreu et le royaume chérifien, notamment la position ambigüe du Maroc qui n’a pas officiellement réagi aux manifestations pro-palestiniennes organisées à Rabat et dans plusieurs villes du royaume. Il souligne par ailleurs le rôle de premier plan que peut jouer le Maroc pour rétablir la paix et instaurer la sécurité dans la région.