Ces transporteurs estiment que la stratégie du gouvernement d’opter pour des aides directes aux acteurs du transport, pour atténuer la hausse des prix du carburant, a montré ses limites, soutenant que ces subventions n’ont eu aucun effet ni sur le pouvoir d’achat des Marocains, ni sur les acteurs du secteur.
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Réunis au sein des centrales syndicales telles que la confédération démocratique du travail (CDT), la confédération générale des travailleurs au Maroc (CGTM), l’union marocaine du travail (UMT) et l’union nationale du travail au Maroc (UNTM), ces transporteurs routiers de marchandises du Maroc, sont montés au créneau, lundi dernier, pour demander au gouvernement d’adopter des mesures urgentes pour arrêter la saignée. Autrement, ils menacent de mener une grève générale qui serait préjudiciable pour l’économie nationale.
Parmi ces mesures, on cite notamment le plafonnement des prix pour le secteur du transport, la révision des prix des hydrocarbures ou encore l’ouverture d’une enquête sur le marché des carburants au Maroc.