Treize personnes ont été arrêtées par le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ), jeudi dernier. Soupçonnés d’être partisans de l’organisation terroriste « État islamique », les individus ont été arrêtés lors d’opérations menées dans...
Une jeune djihadiste française, arrêtée à son retour en France, affirme avoir croisé Hayat Boumeddiene, 31 ans, dans le camp syrien d’Al-Hol, contrôlé par les forces kurdes. Une nouvelle enquête terroriste vise désormais la compagne d’Amedy Coulibaly, auteur en 2015 de la prise d’otages meurtrière de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes.
Selon une source proche de l’enquête, le parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert fin avril, une nouvelle enquête préliminaire visant Hayat Boumeddiene pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", rapporte France 2. L’ouverture de cette enquête fait suite au témoignage recueilli en mars, d’une autre jeune djihadiste française, interpellée à son retour en France, précise la même source. Elle aurait confié aux enquêteurs avoir croisé Hayat Boumeddiene, en octobre 2019 dans le camp syrien d’Al-Hol, contrôlé par les forces kurdes.
Avec "des complicités internes", la djihadiste de 31 ans, emprisonnée dans ce camp, aurait planifié sa fuite ce mois-là, sous une identité fictive. Mais il a été récemment rapporté que la compagne d’Amedy Coulibaly avait été tuée lors des violents affrontements dans le dernier bastion de l’organisation État islamique (EI).
Ce que confirmerait le témoignage de Dorothée Maquere, la belle-sœur de Fabien Clain, capturée dans un camp kurde. "[Hayat Boumediene] a été tuée […]. On ne peut pas vous dire les conditions, les heures, le moment… Tout s’est précipité ces derniers jours", avait-elle confié à des journalistes qui faisaient un reportage dans le camp.
Hayat Boumediene est soupçonnée d’avoir fourni une aide logistique à son compagnon, Amedy Coulibaly, auteur en 2015 de la prise d’otages meurtrière de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Elle est également accusée d’avoir participé à des escroqueries aux véhicules afin de financer les projets de son défunt compagnon. Elle était d’ailleurs visée par un mandat d’arrêt international dans l’enquête sur les attentats de janvier 2015.
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