Une étudiante voilée a été victime de propos racistes de la part d’une intervenante du jury lors d’une soutenance de fin d’année à l’Université Paris-Dauphine.
Mohamed Achamlane, émir autoproclamé d’origine marocaine, né à Nantes en novembre 1977, qui purgeait une peine de 9 ans de prison, vient de recouvrer sa liberté. Arrêté pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, cet islamiste nantais "ciblait" les Hyper Cacher.
L’arrestation de Mohamed Achamlane, qui habitait dans une commune près de Nantes, remonte à juillet 2015. Alors âgé de 37 ans, il avait été condamné à 9 ans de prison pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et détention illégale d’armes", rapporte ouest-france.fr qui précise que cette peine était assortie d’une période de sûreté des deux tiers.
En 2010, voulant "balafrer la France", selon ses propres termes, il fonde le groupe Forsane Alizza (les cavaliers de la fierté). Sa mission : lutter contre l’islamophobie. Mais également, il s’agit de "balafrer" la France, selon les termes de Mohamed. Se revendiquant pourtant d’un islamisme décomplexé, le groupe a été dissout en 2012 par le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, en vertu de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées.
Au moment de son interpellation, la police avait découvert à son domicile, trois fusils d’assaut kalachnikov qui étaient démilitarisés, mais pouvaient être remis en état de marche. Mais également, une liste de cibles, dont des personnalités de l’extrême droite ainsi que des commerces juifs à Paris et en proche banlieue, dont des Hyper Cacher, détaille la même source.
A cela s’ajoute une autre découverte très compromettante effectuée par la police au sujet de "l’homme qui voulait balafrer la France". En effet, la police a découvert que Mohamed Achamlane était également en contact avec la lorientaise, Émilie König. Cette dernière est inscrite sur la liste noire des 10 terroristes les plus recherchées par les États-Unis, fait observer le même média qui précise qu’elle avait également été condamnée à six reprises, notamment pour violences avec arme, injures publiques et provocation à la discrimination raciale.
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