Le sujet a été abordé par des représentants des médias français qui accompagnaient François Hollande au Maroc à l’occasion de sa visite officielle effectuée dans le royaume les 19 et 20 septembre, d’après des sources marocaines.
François Hollande a parlé timidement de cette affaire en abordant la question de l’indépendance de la justice et de la presse dans son pays. La presse "n’est pas à l’abri d’un certain nombre d’abus s’ils sont vérifiés et démontrés", ajoutant qu’il faut laisser la justice faire son travail.
"L’affaire du livre et de ce qui s’est produit, la justice française a pu travailler et a pu avancer", a expliqué Hollande faisant ainsi allusion au chantage au roi Mohammed VI, au terme duquel les journalistes français Eric Laurent et Catherine Graciet ont été mis en examen pour chantage et extorsion de fonds. François Hollande a même abordé cette affaire avec le roi Mohammed VI lors des entretiens qui ont réunis les deux chefs d’Etat.
Le président français est également revenu lors de la conférence de presse donnée à l’issue de sa visite de travail et d’amitié au Maroc, sur la décoration du patron du contre-espionnage marocain Abdellatif Hammouchi par la France. "Cette distinction sera remise à l’intéressé au moment opportun, mais aujourd’hui ce n’est pas à l’ordre du jour...", a-t-il déclaré.