Les faits remontent à quatre ans. Le 15 décembre 2017, il prononce un prêche qui inciterait les musulmans à tuer les juifs devant 3 500 fidèles à Toulouse. Une vidéo de cette prise de parole est mise en ligne, sans que cela ne provoque aucune réaction, rapporte l’AFP.
Lors de l’audience qui s’était déroulée le 29 juin dernier, le parquet avait requis six mois de prison avec sursis contre l’imam toulousain. Mohamed Tataï s’était défendu en expliquant que ses propos avaient été sortis du contexte.
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À l’issue de la nouvelle audience qui s’est tenue mardi dernier, les juges ont donc relaxé l’imam d’Empalot, considérant qu’il n’y avait « pas une volonté de provocation » et pas « une pensée à connotation discriminante » chez lui, ajoutant que » rien dans le passé de l’imam en France ne démontre une quelconque velléité contre les juifs », indiquent les mêmes sources.