Les nouvelles données du ministère du Logement montrent que le nombre de propriétés achetées par des résidents étrangers en Espagne n’a certes pas augmenté en 2024, mais les acheteurs étrangers représentent toujours environ 1 sur 5 du total. Cette stagnation s’explique par les efforts déployés par le gouvernement espagnol l’année dernière pour rééquilibrer le marché immobilier en faveur des locaux dans un contexte de la flambée des prix.
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Selon le Conseil général des notaires espagnols, les étrangers résidents représentent une proportion plus importante des acheteurs étrangers que les étrangers non résidents – 58 % au premier trimestre 2024. Dans son dernier rapport publié par le ministère du Logement et de l’Agenda urbain, l’Observatoire du Logement et du Territoire précise que la valeur totale des ventes immobilières réalisées par des étrangers résidant en Espagne a atteint près de 11,7 milliards d’euros l’année dernière, soit une modeste augmentation de seulement 0,4 % par rapport à la même période de l’année précédente.
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En 2024, la majorité des achats effectués par les étrangers résidant en Espagne étaient des biens immobiliers de seconde main. Sur les 11,6 milliards d’euros dépensés en transactions en 2024, plus de 90 % concernaient l’ancien. Qui en sont les principaux acheteurs ? Les personnes originaires de France arrivent en tête du classement (87 % ont acheté des logements d’occasion). Elles sont suivies par celles du Maroc (85,9 %), de Roumanie (85 %), d’Argentine (85 %), d’Irlande (83,9 %) et d’Italie (83,5 %).
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Les acheteurs belges, polonais, néerlandais et suédois sont les plus nombreux à avoir acheté un logement neuf, précise la même source. Selon The Local, les chiffres indiquent une stagnation à court terme du marché, « car les dépenses totales sont restées pratiquement inchangées par rapport à 2023 et restent inférieures aux plus de 14,5 milliards d’euros enregistrés en 2018. »