
Casablanca : les prix de l’immobilier s’envolent
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Les prix de l’immobilier dans la ville de Benslimane sont restés « raisonnables et adaptés » dans ce contexte difficile, en raison de sa position géographique, son plan d’aménagement urbain, et des projets en cours, affirme une source au sein du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville.
L’étude sectorielle réalisée par les services du ministère dans le cadre du suivi de la dynamique du marché immobilier dans la région Casablanca–Settat a révélé que les prix de l’immobilier à Benslimane « n’ont pas enregistré de baisses brutales ou hors contexte général », en raison de l’expansion urbaine que connait la ville, explique la source auprès de Hespress, notant que les prix de l’immobilier sont relativement stables, même s’ils sont loin d’être les plus bas, comme tentent de le faire croire certaines publicités mensongères sur les réseaux sociaux.
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Le prix moyen au mètre carré des appartements varie entre 5 000 et 8 500 dirhams, tandis que celui des villas varie entre 8 000 et 13 000 dirhams, selon l’emplacement et la conception, précise-t-on. Les prix des terrains destinés à la construction oscillent quant à eux entre 1 000 et 2 500 dirhams le mètre carré. Des prix jugés « raisonnables » par rapport à des villes voisines comme Mohammedia ou Bouznika, souligne la même source qui relève que la ville de Benslimane fait l’objet d’un processus progressif de mise à niveau urbaine pour devenir une destination résidentielle d’avenir.
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La même source a toutefois mis en garde contre l’achat de biens immobiliers dans cette ville sans une étude approfondie préalable, soulignant qu’une acquisition massive pourrait entrainer la spéculation et une inflation des prix, bref, un déséquilibre du marché immobilier qui serait plus préjudiciable qu’utile au secteur. Elle a invité les populations et les investisseurs à la prudence et à se baser sur des données réelles et non à des publicités mensongères sur les réseaux sociaux.
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Une simulation d’aménagement réalisée par le ministère de tutelle montre que le dépassement rapide du seuil de 25 % de la demande, sans encadrement ni planification préalable, pourrait provoquer une hausse des prix de plus de 18 %, notamment si l’offre est insuffisante pour répondre à cette demande. Une acquisition rapide dans la ville pourrait nuire à son attractivité et perturber son rythme de développement équilibré et adapté au pouvoir d’achat des citoyens, prévient la même source.
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