Les MRE, premières victimes de spoliation immobilière au Maroc
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Au deuxième trimestre de cette année, le secteur immobilier au Maroc montre des signes d’essoufflement, avec une forte baisse des transactions.
Les chiffres publiés par Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) font part d’une diminution de 12 % des transactions immobilières. Cette baisse est répartie entre les biens résidentiels (-10,3 %), les terrains (-15,7 %) et les biens à usage professionnel (-16,9 %).
L’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a également enregistré une légère contraction de 0,3 %. Concrètement, les prix du résidentiel ont baissé de 0,5 %, ceux des biens à usage professionnel de 0,4 %, tandis que les terrains ont connu une appréciation de 0,3 %. En comparaison annuelle, l’IPAI montre une quasi-stagnation, avec une progression des prix des terrains et des biens professionnels mais une baisse pour le résidentiel.
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Les résidences ont affiché une baisse de 0,5 % de leurs prix, avec une diminution pour les villas (-5,7 %) et une légère hausse pour les maisons (+0,7 %). Les transactions ont, elles, reculé de 4,7 %. Du côté des terrains, une hausse des prix de 0,9 % a été enregistrée, mais le nombre de transactions a chuté de 6,9 %. Enfin, pour les biens professionnels, une augmentation de 2,1 % est notée, dominée par une hausse des locaux commerciaux.
La dynamique immobilière varie selon les villes. À Marrakech, les prix augmentent légèrement de 0,7 %, tandis qu’à Casablanca, ils stagnent. Rabat, quant à elle, enregistre la plus importante baisse avec un recul de 3,7 %. À Tanger, l’indice des prix a diminué de 0,7 %. Ces variations sont accompagnées par des fluctuations dans les transactions : par exemple, Casablanca connaît un repli de 13,1 % de ses ventes.
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