Immobilier : Rabat s’envole, Casablanca et Tanger décrochent, et Marrakech ?

Au deuxième trimestre 2025, le marché immobilier marocain a évolué de manière contrastée selon les grandes villes. Rabat enregistre une hausse des prix et des transactions, tandis que Casablanca et Tanger affichent un repli tant au niveau des prix que du volume des ventes.

Rabat en progression

À Rabat, les prix des actifs immobiliers ont progressé de 1,4% au deuxième trimestre 2025. Cette évolution résulte principalement de la hausse de 2,4% des biens résidentiels, alors que les terrains ont reculé de 2,6% et les actifs professionnels de 0,5%.
Côté transactions, la capitale se distingue par une croissance de 4,3%, portée par un dynamisme du résidentiel (+8,2%), malgré des reculs marqués pour les terrains (-32,6%) et les biens à usage professionnel (-6,8%).

Casablanca en baisse

À Casablanca, les prix immobiliers ont enregistré un recul de 0,5%, avec des baisses de 0,3% pour le résidentiel, 2,9% pour les terrains et 0,8% pour les biens professionnels.
Le marché casablancais a également souffert d’une baisse de 13,9% des transactions. Ce repli touche toutes les catégories : -13,8% pour le résidentiel, -0,2% pour les terrains et -18,7% pour les biens à usage professionnel.

Marrakech en léger mieux

La ville ocre affiche une évolution légèrement positive avec une hausse des prix de 0,2%. Les biens résidentiels progressent de 0,1%, les terrains de 0,9%, tandis que les actifs professionnels reculent de 0,4%.
Les ventes y sont en légère hausse (+2,7%), notamment grâce aux terrains (+13,4%) et aux biens professionnels (+9,9%), alors que le résidentiel enregistre une contraction de 0,5%.

Tanger en repli marqué

À Tanger, l’indice des prix a diminué de 0,5%, recouvrant une baisse de 0,1% du résidentiel et de 2,3% des terrains, malgré une hausse de 0,8% des biens professionnels.
Les transactions à Tanger accusent un net recul de 19%, avec des baisses de 19,2% pour le résidentiel, 22,5% pour les terrains et 7,5% pour les biens professionnels.

Alors que Rabat résiste grâce à son marché résidentiel, Casablanca et Tanger subissent un double repli, tant des prix que des ventes. Marrakech, de son côté, affiche une stabilité relative, portée par un regain d’activité foncière et professionnelle