En 2023, malgré les chocs endogènes, la conjoncture internationale et la stagnation de l’activité, le secteur de l’immobilier au Maroc a montré sa résilience. Et, les perspectives pour l’année prochaine s’annoncent meilleures.
Sur les 800.000 logements vacants au Maroc, seuls 160.000 sont proposés à la location. Nabil Benabdallah, ministre de l’Habitat, a fait part de l’intention du gouvernement de taxer les logements vacants au titre de la loi de finances 2014.
Selon les statistiques de 2010 de la holding Al Omrane, le parc des logements vides se compose de 60% de maisons modernes, 30% d’appartements, 6% de maisons traditionnelles et 4% de villas.
Suite au repli du marché de l’immobilier, considéré il y’ a quelques années encore comme le moteur de la croissance économique au Maroc, les investisseurs n’auraient d’autres choix que de se tourner vers le marché locatif.
La confiance entre propriétaires et locataires n’étant pas toujours au beau fixe, beaucoup préfèrent malgré tout garder leurs logements fermés au lieu de les louer à des personnes qui pourraient les dégrader ou ne voudraient pas partir au terme du contrat de location.
La nouvelle taxe vise à inciter les propriétaires réticents à vendre ou à la louer leurs biens, d’après Nabil Benabdallah, selon qui les Marocains résidant à l’étranger ne seraient pas concernés par cette mesure.
"le gouvernement devrait être très prudent à l’égard d’une question aussi sensible", estime l’économiste Driss El Fina, dans un entretien au "Soir Echos". D’après lui, une étude d’impact doit être menée afin de mesurer les possibles répercussions d’une telle décision sur le marché de l’immobilier au Maroc.
Ces articles devraient vous intéresser :