Dacia, leader du marché automobile marocain, Renault et Hyundai en embuscade
Le marché automobile marocain a connu un début d’année 2024 en demi-teinte, avec une croissance encourageante en janvier suivie d’une baisse inattendue en février.
Le Maroc est désormais le numéro 1 de la production de véhicules en Afrique, surclassant l’Afrique du Sud qui a conservé cette position pendant plusieurs décennies.
Avec les usines de Renault-Dacia à Casablanca et Tanger, ou de Stellantis à Kénitra (Peugeot, Citroën, Fiat Opel, etc.), le Maroc est classé premier en matière de fabrication de véhicules en Afrique au titre de l’année 2024. Le royaume détrône ainsi l’Afrique du Sud qui « a été pendant plusieurs décennies le numéro Un incontesté de la fabrication de véhicules à l’échelle du continent », indique L’Économiste.
Le Maroc devrait produire près de 614 000 voitures (de tourisme et utilitaires légers) en 2024, selon les analystes de Fitch Solutions. Pendant ce temps, la production de véhicules d’Afrique du Sud devrait dégringoler à 591 000 unités. Deux facteurs justifient cette baisse : les « mauvaises performances logistiques et une augmentation des importations de véhicules en Afrique du Sud en 2024 ».
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Le quotidien met également en avant les investissements continus du Maroc dans l’industrie automobile en vue de soutenir la croissance de sa production locale, et notamment celle des véhicules électriques. En 2023, la production de Renault s’est établie à près de 382 661 unités dans ses deux usines de Casablanca et Tanger. Le constructeur français ambitionne d’atteindre 500 000 unités en 2025.
Stellantis Maroc, lui, produit chaque année 200 000 voitures et prévoit de monter à 450 000. En tout, plus de 582 000 voitures ont été produites au Maroc en 2023. Cette production devrait atteindre 1,09 million d’unités par an d’ici 2033, selon les analystes de Fitch Solutions. Le Maroc restera leader en Afrique « en raison de sa proximité avec l’UE, des accords commerciaux (ALE), des infrastructures logistiques, des incitations,… », conclut le quotidien.
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