Le Maroc séduit les investisseurs étrangers
Le Maroc attire plus que jamais les investissements étrangers. En témoigne le dernier rapport publié par l’Office des Changes.
Le Maroc figure parmi les trois pays africains les plus attractifs pour les investisseurs chinois durant la prochaine décennie. C’est ce qui ressort du classement d’un site spécialisé.
Le Maroc occupe la 3ᵉ place dans le classement des 12 pays africains les plus attractifs pour les investisseurs chinois durant la prochaine décennie (2024-2033), élaboré par le site de l’EIU (The Economist Intelligence Unit), une entreprise britannique appartenant à The Economist Group, qui offre des prévisions et du conseil à ses clients mais fournit aussi aux pays, industries et aux entreprises des analyses mondiales. Au niveau mondial, le royaume se classe 33ᵉ sur 80 pays, gagnant ainsi 27 places par rapport au classement de 2013, où il occupait la 60ᵉ place. L’Afrique du Sud (13ᵉ sur un total de 80 pays) arrive en tête du classement des pays africains les plus attractifs pour les investisseurs chinois pour la prochaine décennie, suivie de l’Égypte (17ᵉ rang mondial). L’Algérie (38ᵉ) se hisse à la 4ᵉ place. Elle est suivie par la Tanzanie (42ᵉ), l’Angola (53ᵉ) et le Nigeria (56ᵉ). L’Éthiopie (58ᵉ) occupe la 8ᵉ place. Viennent ensuite la Zambie (63ᵉ), la République démocratique du Congo (67ᵉ) et le Kenya (68ᵉ). La République du Congo (76ᵉ) ferme la marche du podium.
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Pour élaborer son classement, The Economist Intelligence Unit s’est basée sur 200 indicateurs répartis en deux grandes catégories (piliers) : les opportunités et les risques. Dans la première catégorie, l’entreprise britannique a évalué le potentiel du marché (PIB nominal, taille de la population, PIB par habitant, taux de croissance démographique, etc.) ; les ressources naturelles (réserves pétrolières et gazières, superficie des terres arables, réserves en minerais, etc.) ; les performances des chaînes d’approvisionnement (infrastructures, contribution du secteur industriel au PIB, prix de l’électricité, etc.) ; et le niveau de développement de la technologie et de l’innovation (dépenses dans la recherche & développement, demandes de brevets, espérance de vie scolaire, etc.). Quant au pilier risques, il porte sur les relations bilatérales avec la Chine (historique des conflits avec Pékin, degré de maîtrise de la langue chinoise, adhésion à l’initiative Nouvelles routes de la soie, etc.) et les risques opérationnels et financiers pour les investisseurs étrangers (niveau de stabilité politique, risques sécuritaires, profil du risque souverain, etc.).
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L’attrait du Maroc s’explique par sa performance dans divers indicateurs, en particulier dans l’expansion du marché et le développement de la chaîne d’approvisionnement. Le royaume est la 9ᵉ destination la plus attrayante pour les investissements dans le développement de la chaîne d’approvisionnement de la Chine. Il figure par ailleurs parmi les 21 destinations « offrant plus d’opportunités et moins de risques » pour les investissements chinois.
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