"Nous avons toujours appelé les Français musulmans ainsi que les résidents musulmans en France à respecter la Constitution, les lois et les valeurs de la République française (…) », et, " personne n’est obligé de rester dans un endroit où il ne veut pas vivre", a indiqué le secrétaire général de l’ONG saoudienne avec statut d’observateur à l’ONU, a fait savoir le Figaro.
M. Alissa s’est dit totalement d’accord avec la décision du président français, visant à mettre en place un Comité national des imams de France (CNI), annoncé le mercredi 18 novembre, tout en suggérant la constitution d’un fonds global pour financer les mosquées et les centres religieux. À ce propos, les responsables des neuf fédérations de mosquées, qui constituent le Conseil français du culte musulman (CFCM), dont huit étaient présents, ont présenté les grands points de ce CNI, à l’Élysée, dont la " mise en place d’une procédure d’agrément des imams au niveau national, en fonction de leurs connaissances religieuses, compétences pédagogiques et leurs qualités humaines " a indiqué Mohammed Moussaoui, le président du CFCM.
Le CNI sera d’ailleurs " indépendant " a martelé Chems- Eddine Hafiz, recteur de la grande mosquée de Paris (GMP), ajoutant qu’il sera composé de 18 membres. L’objectif principal de ce Comité sera de mettre fin à la présence en France des 300 imams étrangers " détachés " par la Turquie, l’Algérie et le Maroc.
Il faut noter que les fédérations doivent également élaborer et s’engager sur une " charte des valeurs républicaines " décrivant que l’islam en France est une religion et pas un mouvement politique et précisant la fin de l’ingérence ou de l’affiliation à des États étrangers.