L’aéroport Mohammed V de Casablanca, en collaboration avec la Royal Air Maroc (RAM) et l’Office national des aéroports (ONDA), vient de créer une équipe spéciale pour améliorer la gestion des bagages en correspondance.
Quatre clandestins ont été condamnés à six mois de prison chacun pour avoir, début février, foncé à bord de "moto-kamikazes" sur le poste frontière de Melilla, enclave espagnole au nord du Maroc.
Couvrant leurs visages de casques, les quatre jeunes d’origine guinéenne ont foncé sur les policiers marocains et espagnols en poste à Bni-Nsar et Melilla. Ils se sont ensuite dirigés à vive allure vers l’intérieur de la ville pour semer les policiers. Finalement, ils ont été arrêtes cinq jours plus tard par la police.
Au tribunal jeudi, leur avocat a demandé de requalifier les poursuites en "délits de résistance" à l’autorité de la police, ce que le tribunal a finalement accepté. Pour ces faits, ils ont été condamnés à six mois de prison chacun, une peine très légère au regard de ce qui leur était reproché à l’origine.
L’attaque en moto est une méthode parmi tant d’autres utilisées par les migrants pour entrer dans les enclaves espagnoles. Il y a quelques semaines, c’est une voiture kamikaze qui était entrée à vive allure à Sebta, en défonçant les barrières séparant le Maroc et l’Espagne et faisant fi des injonctions policières.
Hier encore, plus de 200 migrants ont réussi à atteindre la ville de Melilla en sautant les trois clôtures métalliques séparant les deux pays. Cette attaque est la troisième en à peine une semaine.
De l’autre côté, la Guardia civil a eu pour consigne de ne plus utiliser de balles en caoutchouc pour disperser les migrants tentant de passer les clôtures. Cette interdiction a soulevé un tollé chez le syndicat des policiers, qui estime que les agents ne peuvent plus assurer leur mission de protection des frontières.
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