Alors que le Maroc a autorisé les rotations de ferry le 15 juillet, les résidents ou touristes bloqués dans le royaume depuis plus de quatre moins font face à l’impossibilité de rallier le port de Sète. Et pour cause, ils ne peuvent pas produire un test PCR réalisé 72 heures avant l’embarquement.
Les premières difficultés ces Français étaient liées à des reports voire annulations de ferry et des rumeurs. "On nous a dit que le port de Sète est fermé. Est-ce vrai ?", demandent-ils. "Non, le port n’est pas fermé. Tout ce qui est planifié arrive. Nous ne savons pas d’où vient cette rumeur", répond la capitainerie du port de Sète.
Aux yeux de Philippe Morizet, de son épouse et d’autres Français restés bloqués au Maroc, produire un test PCR réalisé 72 heures avant l’embarquement est "une décision unilatérale prise par le préfet de l’Hérault". Ce qui les agace le plus c’est l’indisponibilité de ce test au moment où bon nombre d’entre eux avaient déjà acheté des billets non remboursables, rapporte Midi Libre.
"On est des vaches à lait pour la compagnie GNV. C’est lamentable. On est hyperstressés. C’est une catastrophe. On a peur que tout cela se finisse mal. Les gens vont craquer. C’est inadmissible de laisser ainsi les gens à l’abandon", déplore Philippe Morizet. De son côté, GNV fait savoir que le Maroc a "exigé la mise en place de procédures de test à bord" en plus du test PCR "à présenter pour permettre l’embarquement".
Face à cette situation, certains Français ont saisi l’ambassade, leur député et le Sénat. D’autres comme Philippe Morizet ont pris un billet de ferry… pour l’Italie.