Certains membres du conseil municipal d’Assouakane ont accusé le président de commune d’enlèvement et de séquestration lors des élections du 8 septembre, rapporte le quotidien arabophone Al Akhbar. Un membre du conseil municipal, avocat de profession, a déposé plainte contre lui pour enlèvement. L’élu RNI a affirmé avoir été forcé à monter dans une voiture par une bande criminelle en mission pour le suspect. Il aurait été conduit vers une ferme agricole dans la commune de Sahel. Une manière de l’empêcher de se présenter aux élections. Un autre membre du conseil municipal a accusé le président de commune « d’avoir fomenté l’enlèvement de sa femme, elle-même conseillère municipale, dans le but de constituer une majorité ».
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Ne répondant pas à plusieurs convocations du parquet général, un mandat d’amener a été émis contre le mis en cause. Dans la foulée, les gendarmes l’ont arrêté au siège de la commune lors du conseil alors qu’il tentait de fuir. Il a été incarcéré à la prison locale. Par la suite, le juge d’instruction qui l’a entendu a ordonné le maintien de sa détention provisoire pour d’enlèvement et de séquestration.
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Un procès avait eu lieu en mars dernier dans le cadre de cette affaire. La chambre criminelle de la cour d’appel de Tanger avait condamné l’un des hommes ayant participé à l’enlèvement du candidat (RNI) à cinq ans de prison ferme.