Le procès de Saïd Naciri, poursuivi dans le cadre de l’affaire « Escobar du désert », du surnom du trafiquant de drogue malien Mohamed Benbrahim, se poursuit devant la chambre criminelle de première instance à la Cour d’appel de Casablanca.
Vendredi, la chambre criminelle de première instance à la Cour d’appel de Casablanca a décidé de reporter le procès de Saïd Naciri et de ses coaccusés au vendredi 23 mai 2025. Avant le report, l’ancien président du club du Wydad a réitéré sa requête, celle de faire comparaître la chanteuse marocaine Latifa Raafat et le député Abdelouahed Chouki pour une confrontation directe. Sa demande semble avoir reçu l’assentiment du juge Ali Tarchi. Le magistrat lui a dit que le tribunal tranchera la question en temps voulu. En d’autres termes, la délibération examinera la demande et statuera sur l’opportunité de convoquer ou non les deux personnes mentionnées.
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Pour l’avocat de Saïd Naciri, le procès de son client est « remarquable ». Il a affirmé que son client répondait au tribunal avec des documents et des faits et qu’il avait mentionné une personne par son nom lors du procès, en l’occurrence un député, et l’avait accusé d’avoir incité des témoins à faire de faux témoignages. Celui-ci disposait de déclarations de personnes attestant que deux individus les avaient contactés et poussés à témoigner « faussement », a-t-il ajouté.
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Lors de l’audience du 18 avril à la chambre criminelle de première instance près la Cour d’appel de Casablanca, Naciri a réfuté les accusations portées contre lui sur la base des déclarations du trafiquant malien Mohamed Benbrahim. Il a dénoncé une « conspiration » et affirmé que les documents présentés dans le dossier sont « falsifiés ». Il a affirmé que l’acquisition de la villa de Californie, a été effective l’année 2017, via une société immobilière qu’il détient conjointement avec son fils.