Le CNDH organise une conférence sur la torture à Rabat

8 septembre 2011 - 11h12 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Une conférence focalisée sur "le rôle des institutions nationales des droits de l’Homme en matière de prévention de la torture en Afrique" a lieu depuis mercredi et jusqu’à jeudi à Rabat, à l’initiative du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH).

Organisée en collaboration avec l’ambassade du Royaume-Uni au Maroc, de l’association pour la Prévention de la Torture (APT) et de la délégation interministérielle aux droits de l’Homme, cette conférence veut impliquer les cadres des Institutions nationales africaines des droits de l’Homme dans la prévention de la torture.

La conférence fait partie de la convention de partenariat paraphé entre le Réseau des Institutions nationales africaines des droits de l’Homme (RINADH), présidé aujourd’hui par le Maroc et l’APT, et vise la mise en place d’un plan d’action global en Afrique pour la prévention et l’éradication de la torture.

Dans son intervention au cours de cette journée Driss El Yazami, le président du CNDH, a indiqué que le Conseil du gouvernement a approuvé le 26 mai dernier la ratification du "Protocole facultatif à la Convention de l’ONU contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants OP-CAT", affirmant qu’"un mécanisme national de prévention de la torture devra être créé à l’issue de la ratification".

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Conférences - Rabat - Conseil consultatif des droits de l’homme - Driss El Yazami - Torture - Afrique

Ces articles devraient vous intéresser :

Hassan Iquioussen vs Gérald Darmanin : la justice se prononce aujourd’hui

Le tribunal administratif de Paris examine l’arrêté d’expulsion de Hassan Iquioussen, pris par le ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en juillet 2022. Cette audience déterminante permettra de statuer sur la possibilité de l’imam de revenir en...

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Des Marocains célèbrent la fin des accords de pêche avec l’Europe

Sur Facebook, de nombreux internautes marocains et des spécialistes des relations maroco-européennes affichent leur satisfaction après la décision de la Cour de justice annulant les accords de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc.

Annulation des accords UE-Maroc : le Polisario jubile

Le Front Polisario a salué la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) annulant les accords de pêche entre l’UE et le Maroc, la considérant comme un « triomphe de la résistance ».

Un MRE expulsé après 24 ans en France

Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.