Les auteurs du virus Zotob condamnés

13 décembre 2006 - 16h56 - Economie - Ecrit par : L.A

Les autorités marocaines viennent de condamner Farid Essebar, un étudiant en sciences de 19 ans, et Achraf Bahloul, 22 ans, à respectivement deux ans et un an de prison pour leur participation à l’écriture et à la diffusion du ver Zotob.

Apparu en août 2005, Zotob exploitait la vulnérabilité de sécurité critique MS05-039 dans les logiciels Microsoft. Parmi les nombreuses victimes du ver figurait la chaîne d’information CNN, dont les programmes ont dû être interrompus du fait de l’infection de ses ordinateurs.

Zotob avait notamment réussi à infecter les ordinateurs des chaînes de télévision américaines CNN et ABC, du Financial Times et du New York Times, causant de graves perturbations.

Essebar et Bahloul étaient liés de près à un complice en Turquie, identifié par le FBI sous le nom d’Atilla Ekici. Essebar et Ekici ont été arrêtés au Maroc et en Turquie douze jours après l’attaque initiale.

Le gang Zotob s’est attaqué à des réseaux informatiques d’entreprises dans le but d’en tirer un bénéfice financier. Via une vulnérabilité de Microsoft, ils ont pris le contrôle des PC attaqués au profit de pirates. A partir de là, ils étaient capables de dérober des informations confidentielles, telles que des numéros de cartes de crédit et des mots de passe, ou encore d’utiliser les ordinateurs pour diffuser du spam et lancer des attaques de déni de service distribué.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Informatique - Prison - Farid Essebar

Ces articles devraient vous intéresser :

Office des changes au Maroc : du nouveau pour l’e-commerce

Les jeunes entreprises innovantes en nouvelles technologies ont désormais une dotation commerce électronique plafonnée à un million de dirhams par année civile, selon la version 2024 de l’Instruction générale des opérations de change (IGOC).

Maroc : un ministre veut des toilettes pour femmes dans les tribunaux

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.

Prison : le Maroc explore les « jour-amendes »

L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Maroc : utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie

Le premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mohamed Abdennabaoui, a mis en garde les présidents des tribunaux contre l’utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie.

Plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort au Maroc

La lutte contre l’abolition de la peine capitale est toujours d’actualité au Maroc. En témoigne la récente participation des réseaux et militants marocains contre la peine de mort, à la 8ᵉ édition du congrès mondial qui s’est tenu à Berlin du 18 au 25...

Affaire "Hamza Mon Bébé" : Dounia Batma présente de nouvelles preuves

La chanteuse marocaine Dounia Batma confie avoir présenté de nouveaux documents à la justice susceptibles de changer le verdict en sa faveur.

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Au Maroc, le mariage des mineures persiste malgré la loi

Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.