Logement : voici le seuil indiqué pour bénéficier de la réduction des droits d’enregistrement

14 juillet 2020 - 17h00 - Economie - Ecrit par : I.L

Un important amendement sur la réduction des droits d’enregistrement a été adopté aux premières heures de dimanche dernier par la commission des finances à la Chambre des représentants dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances rectificative (PLFR 2020). Le seuil pour bénéficier de la réduction des droits d’enregistrement est désormais relevé à 2,5 millions de DH.

L’amendement en question validé par le gouvernement précise que pour bénéficier des droits d’enregistrement de 2%, le coût total des locaux à usage d’habitation ou aux terrains destinés au même usage de l’acquéreur ne doit dépasser le seuil de 2,5 millions d’euros de DH, selon une source parlementaire rapporté par Le360. Au delà-de ce seuil, le propriétaire se verra appliquer le seuil de 4%.

Ce taux de 2% ne prenait en compte que les locaux à usage d’habitation (et non les terrains), d’une valeur inférieure à 1 million de dirhams dans la première mouture du PLFR 2020.

D’après la même source, l’État a considérablement élargi la cible des acquéreurs susceptibles de bénéficier de cette réduction. Cette mesure sera valable dès sa publication au Bulletin officiel de la loi de finances rectificative et ce, jusqu’au 31 décembre 2020. Elle vise à dynamiser quelque peu le marché de l’immobilier, qui a subi une baisse drastique des transactions depuis le début de la crise sanitaire.

Elle prend en compte les actes établis lors de l’acquisition de locaux à usage d’habitation ou aux terrains destinés au même usage, ainsi que les actes portant acquisition de ces biens par les établissements de crédit ou organismes assimilés, dans le cadre d’un contrat «  Mourabaha  », « Ijara Mountahia Bitamlik  » ou «  Moucharaka Moutanakissa  ».

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Ministère de l’Economie et des Finances - Loi de finances (PLF 2025 Maroc)

Ces articles devraient vous intéresser :

Impôts : Marocains, ce qui vous attend en 2024 !

Au Maroc, de nombreuses mesures fiscales majeures de la loi de finances 2024 ont été actées pour la nouvelle année, puis publiées au Bulletin officiel n° 7259 bis, daté du 25 décembre 2023. Voici ce qu’il faut retenir.

Maroc : bientôt une taxe de 50 dirhams sur les cigarettes jetables

Mauvaise nouvelle pour les vapoteurs marocains ! Alors que le prix du tabac restera stable en 2025, le gouvernement prévoit de s’attaquer au porte-monnaie des adeptes de la cigarette électronique.

Le gouvernement marocain s’attaque à l’usage privé des véhicules de l’État

La ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, a annoncé l’intention du gouvernement de prendre des mesures contre l’utilisation anarchique des véhicules de l’État.

Fonctionnaires marocains : des coûts salariaux de plus en plus insoutenables ?

Au Maroc, les quelque 570 917 fonctionnaires publics devraient coûter 180,27 milliards de dirhams à l’État en termes de salaire en 2025, ce qui représente 10,96 % du PIB et près de 53 % de l’investissement prévu. Des dépenses qui pèsent lourd sur les...

Maroc : un retour imminent sur le marché financier international ?

Depuis mars 2023, le Maroc n’a plus fait d’incursion sur le marché financier régional. Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, évoque l’éventualité de son retour sur ce marché.

L’Europe menace les transferts des MRE vers le Maroc

Inquiets de l’impact de la directive européenne encadrant la présence des banques étrangères sur le sol de l’Union européenne (UE) sur les flux des transferts des MRE, Bank Al-Maghrib (BAM), plusieurs banques, le ministère des Affaires étrangères et de...

Maroc : du changement en vue pour l’impôt sur le revenu

Au Parlement, Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, a annoncé que le gouvernement d’Aziz Akhannouch prévoit d’engager une révision de l’impôt sur le revenu (IR) dans le prochain projet de loi...

Netflix, Spotify... Le Maroc serre la vis

Selon la loi de finances 2024, les fournisseurs de services non-résidents au Maroc ont désormais l’obligation de s’enregistrer sur la plateforme dédiée et d’obtenir un identifiant fiscal.

Maroc : l’attestation qui plombe le marché de l’immobilier

Les nouvelles mesures concernant l’attestation fiscale, en vigueur depuis le 1ᵉʳ juillet dernier au Maroc, portent un sérieux coup de frein aux transactions immobilières, dénoncent les notaires.

Bonne nouvelle pour les salariés marocains

Les salariés marocains peuvent se frotter les mains. Des mesures fiscales qui leur sont favorables sont consignées dans le projet de loi de finances (PLF-2025).