Selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale, l’enregistrement vidéo révèle que le plaignant, qui a fait l’objet d’un contrôle de police à l’entrée de la ville de Kenitra, ne disposait ni de carte grise de la voiture de location qu’il conduisait ni de l’autorisation de circuler.
Le communiqué ajoute que le contrat de location était en plus caduc, et que la passagère ne portait pas de ceinture de sécurité. Au moment de la rédaction du procès verbal, la passagère aurait simulé une crise en se jetant derrière la voiture pendant que le cinéaste proférait des menaces à l’encontre des policiers.
L’incident n’a pas empêché les agents de sécurité de terminer la procédure, tout en faisant appel à une ambulance qui a conduit son épouse aux urgences pour recevoir les soins nécessaires. Selon le communiqué, la femme est rentrée chez elle le soir même.
En parallèle, et sur ordre du Procureur du roi, le plaignant a été déféré devant le parquet général, tandis que la voiture a été saisie en attendant la régularisation de sa situation légale. Le communiqué n’exclut pas le recours à la justice, en réponse aux propos diffamatoires du cinéaste.