
Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...
« Rien n’oblige le Maroc à abolir la peine de mort », selon Mustapha Ramid, le ministre de la Justice et des libertés mais également membre du PJD. Selon ce dernier, alors qu’il s’exprimait hier au parlement, il n’est pas question d’abolir la peine de mort.
Selon Menara, Mustapha Ramid aurait, en date du 13 mai, affirmé devant les parlementaires : « « Rien dans les conventions internationales n’oblige le Maroc à abolir la peine de mort. Il y a bien sûr le protocole facultatif lié à la charte internationale des droits civils et politiques, mais il n’est pas obligatoire ».
Par contre, le ministre sait bien que ce genre de décision ne lui revient pas, mais plutôt à ceux à qui il s’adresse. Ramid aurait affirmé pour combler cette lacune : « « Vous êtes les législateurs, et si vous aboutissez à l’abolition de la peine capitale, ce sera votre choix. Nous au gouvernement, nous voyons les choses autrement. Par exemple, imposer l’unanimité des juges comme condition essentielle pour condamner à mort un prévenu »
Par contre, l’initiateur de cette demande d’abolition, Nouzha Skalli du PPS, ne compte pas en rester là. Elle a affirmé, ce mardi, que Le réseau des parlementaires abolitionnistes a déjà recueilli 210 signatures de députés en faveur de cette démarche, sur les 395 que compte la première chambre. Cette dernier a en outre précisé qu’elle compte poursuivre cette action jusqu’à son aboutissement.
D’autres députés, de l’USFP cette fois-ci, avait déposé un projet pour l’abolition de la peine de mort, et ce, en juin dernier, estimant que « maintenir la peine capitale est une aberration qui va à l’encontre du cours de l’histoire humaine », selon Menara.
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