D’après la loi n°12-18 modifiant et complétant le Code pénal et la loi n°43-05, les agents immobiliers, ainsi que les professionnels de la comptabilité, les notaires, les avocats ou encore les casinos, ont un rôle de lanceurs d’alertes à jouer dans le cadre du dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, rapporte L’Économiste. Pour mieux jouer ce rôle, il faut avant tout doter cette profession d’un cadre réglementaire aux normes internationales. L’informel continue de régner dans le secteur de l’immobilier avec notamment des intermédiaires qui ne disposent ni d’identifiant fiscal, ni de siège, etc.
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Il est donc urgent de réglementer la profession de l’agent immobilier. Et, les professionnels comptent jouer leur partition. « La profession entend saisir le gouvernement pour le sensibiliser au sujet de cette initiative, de l’urgence d’instaurer enfin un cadre réglementaire pour hisser la profession aux normes internationales », explique Mohamed Lahlou, président de l’Union régionale des agents immobiliers Casablanca-Settat. Le processus de réglementation de la profession connaîtra un coup d’accélérateur après l’entrée en vigueur de la loi sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.