La justice interdit à Ahmed Idrissi, ancien président du Parti authenticité et modernité (PAM) de la commune de Gzenaya de quitter le territoire. L’ancien élu est poursuivi en état de liberté provisoire pour des soupçons de dysfonctionnements liés à l’immobilier.
Les services de la gendarmerie royale ont amené de force Ahmed Idrissi au tribunal après que celui-ci a refusé de répondre à plusieurs convocations durant deux semaines pour cause de maladie selon ses avocats. Il devait être interrogé sur des dysfonctionnements liés à l’immobilier et d’autres faits relatifs à son mandat à la tête du conseil communal de Gzenaya. Cette attitude a poussé le parquet compétent dans la ville du Détroit à lui interdire dès le 2 mars de quitter le territoire, rapporte Al Akhbar. Son passeport lui a été donc retiré. Après une première audition, Ahmed Idrissi doit rester à la disposition de la justice pour pouvoir être interrogé de nouveau par le juge d’instruction.
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Cette affaire avait éclaté en 2021. La Wilaya de Tanger avait déposé une plainte contre une présumée mafia de l’immobilier qui s’est saisie de plusieurs forêts de la commune de Gzenaya. Des terrains considérés comme des terres collectives avaient été transformés clandestinement en résidences immobilières. Une série d’inspections au niveau de la commune de Gzenaya aurait relevé des dysfonctionnements liés à l’immobilier, ce qui avait coûté à Ahmed Idrissi son poste de président de commune en février 2021.