Au Maroc, le marché de l’immobilier se remet sur pied
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La commercialisation du ciment est en baisse. À fin janvier, les ventes ont chuté de 12,3 % par rapport à l’année dernière, soit une perte de 1 037 005 tonnes. Le secteur du BTP semble ainsi s’enliser, avec une baisse de 10 % enregistrée en fin d’année dernière, contre une hausse de 2,6 % une année auparavant.
La suspension des chantiers en cours, due à la forte pluviométrie notée au cours de l’année 2020, serait la cause de cette faible performance du secteur. Ainsi, les ventes de ciment avaient connu une hausse de 2,7 % en 2020, contre 5,3 % en 2019.
Pour les professionnels du secteur, la situation aurait été catastrophique si le segment de l’infrastructure, dont le BPE et le préfa, qui enregistre le plus de ventes, avait été touché. Pour le moment, la commande publique tient le coup, avec la mise à niveau de routes et d’autoroutes, l’aménagement urbain, les projets publics, bâtiments…, assurent-ils. Mais la situation n’est pas aussi reluisante en ce qui concerne le secteur de l’immobilier où les chantiers reprennent timidement et les promoteurs immobiliers, durement touchés par la crise sanitaire, hésitent à s’engager dans de nouveaux projets. Nombreux d’entre eux ont souscrit au produit Damane relance pour faire face aux difficultés de leurs trésoreries.
Comme si cela ne suffisait pas, il faut également ajouter la réforme introduite dans les demandes d’autorisation. Celles-ci, en dehors de la notice de sécurité, doivent désormais contenir une fiche d’efficacité énergétique. « Il faut un temps d’adaptation pour intégrer ces nouveautés dans la manière de faire », précise un spécialiste de l’immobilier. Dans tous les cas, cette nouvelle mesure a contribué à la baisse de la consommation du ciment, et par ricochet, des ventes du préfa qui consomme 70 % de la production du ciment.
Selon certains professionnels, la situation risque de perdurer, au regard de l’inadéquation entre les prix proposés, la demande et le pouvoir d’achat. Le Haut-commissariat au plan (HCP), quant à lui, prévoit une croissance de 5,1 % pour le secteur du BTP en 2021, après une chute de 9,8 % l’année dernière. Il compte sur un accompagnement de l’État pour relancer la demande et mettre en place une nouvelle politique axée sur la digitalisation.
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