Cette grève a été organisée par le Mouvement des infirmiers et techniciens de santé au Maroc (MITSM), en protestation à la violente « agression » d’une infirmière et d’un étudiant à l’Institut Supérieur des Professions Infirmières et Techniques de Santé (ISPITS).
Cette bavure orchestrée par des agents d’autorité au centre de vaccination « Idmaj Anassi » à Sidi Bernoussi à Casablanca, a eu des répercussions sur le bon déroulement du service médical dans plusieurs hôpitaux en ces temps de crise sanitaire.
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Rappelant les faits, le Syndicat indépendant des infirmiers « dénonce vivement l’attaque barbare dont a été victime l’infirmière et l’étudiant » et demande l’ouverture immédiate d’une enquête par les autorités compétentes pour leur rendre justice et considération à l’ensemble du corps des infirmiers et des techniciens de santé, mobilisés sans faille depuis le début de la pandémie.
Pour se faire entendre, ces professionnels de santé ont paralysé vendredi, l’ensemble des services hospitaliers à l’exception des services d’urgences, d’accouchement et de réanimation.