Maroc : démantèlement d’un réseau de trafic de faux visas

La police judiciaire de Casablanca, en coordination avec la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) a démantelé un réseau de falsification de visas et d’immigration clandestine. En tout, cinq individus dont un mineur ont été arrêtés.

Les éléments de la police de Casablanca ont arrêté cinq individus, dont un mineur et une femme issue d’un pays subsaharien à l’aéroport Mohammed V dans le district d’Anfa et à Témara, pour crimes liés au trafic illicite de migrants et pour falsification de documents officiels, rapporte Al Akhbar. Dans un communiqué, la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) fait savoir que quatre personnes âgées entre 16 et 50 ans, dont deux repris de justice déjà condamnés pour trafic de drogue ont été arrêtées pour leur appartenance présumée à un réseau de trafic d’immigration illégale, de faux et d’usage de faux.

Alors qu’ils étaient sur le point de prendre leur vol, deux mis en cause possédant de faux titres de séjour établis dans deux pays européens ont été arrêtés à l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Les éléments de la BNPJ ont ensuite réussi à identifier et interpeller les deux autres membres de ce réseau à Témara. Lors de la perquisition de leur lieu de résidence, les enquêteurs ont découvert plusieurs dispositifs, équipements et documents liés à ce trafic. Aussi, ont-ils procédé à la saisie d’un véhicule, des documents administratifs, d’un permis de séjour falsifié, d’un permis de conduire, des cachets et six téléphones portables, ainsi que des billets d’avion. En attendant la clôture de l’enquête menée sous la supervision du ministère public, les membres du réseau ont été placés en détention provisoire. Leur compagnon mineur a été, lui, mis sous contrôle judiciaire. Ils vont être déférés devant le Parquet ce lundi.

L’arrestation de la femme issue d’un pays subsaharien a eu lieu à Casablanca à la suite d’une plainte pour escroquerie. Cette femme d’une trentaine d’années d’origine subsaharienne faisait croire à ses victimes qu’elle pouvait non seulement les aider à émigrer mais également les faire engager dans des clubs de football en Europe. Le butin s’élève à un million de dirhams.