Le Maroc, destination touristique préférée des Sévillans

Le Maroc a été la destination préférée des habitants de Séville cet été. Avec huit vols directs et le rétablissement des relations entre le Maroc et l’Espagne, le nombre de voyageurs sévillans dans le royaume a augmenté par rapport à 2019.

Les Sévillans ont été nombreux à visiter le Maroc cette année. En témoignent les données d’août de l’aéroport de Séville qui classe le royaume comme la première destination touristique non européenne préférée des Sévillans avec 21 563 voyageurs. Les Marocains formant la principale communauté de résidents étrangers à Séville, le tourisme a rapidement repris entre Séville et les villes marocaines, après la normalisation des relations entre les deux pays, fait savoir Diario de Sevilla.

Le trafic aérien de passagers a augmenté avec l’arrivée de la compagnie Air Arabia Maroc à l’aérodrome de San Pablo de Séville en juin dernier, ce qui a permis de diversifier les destinations et de renforcer les liens avec le marché stratégique du Maroc. La compagnie aérienne propose deux vols hebdomadaires (lundi et jeudi) vers Casablanca jusqu’au 19 septembre et trois liaisons hebdomadaires (mercredi, jeudi et dimanche) vers Tanger jusqu’au 17 septembre.

« En 2019, le marché marocain ne figurait pas parmi les vingt premiers émetteurs internationaux à Séville. Compte tenu de la proximité, des liaisons aériennes directes et des liens culturels qui nous unissent, nous devons travailler à renforcer la présence des touristes marocains, un pays qui a contribué à près d’un million de touristes en Espagne avant la pandémie », a expliqué José Manuel Lastra, président de l’Association des agences de voyage de Séville (AEVISE).

Séville dispose actuellement de huit liaisons directes avec le Maroc à savoir : Marrakech, Casablanca, Tanger, Oujda, Tétouan, Rabat, Fès et Agadir. « À partir de 6 euros l’aller-retour, vous pouvez voyager vers l’une de ces destinations, bien que la moyenne la moins chère se situe entre 30 et 50 euros aller-retour. Une aubaine dont les Sévillans ont su profiter parce qu’ils gagnent à la fois en temps de trajet et en argent », a ajouté Lastra.