Le Haut-commissariat au plan (HCP) vient de livrer les dernières tendances sur l’évolution démographique, le mariage, le divorce et le taux de procréation par rapport à 2020, année de la survenue de la crise sanitaire du Covid-19.
La Commission mixte pour la défense des détenus islamistes (CCDI) rejette le programme "Moussalaha" et exige la libération de ses membres en détention, conformément à l’accord du 25 mars 2011.
Le programme "Réconciliation" ou encore "Moussalah", initié par l’État, qui devrait permettre la réinsertion des extrémistes religieux condamnés dans des affaires de terrorisme, a été rejeté par la CCDI. Il était question que les détenus salafistes obtiennent réhabilitation et libération contre la révision de leur idéologie. Le rejet de ce programme est intervenu à cause du manque de volonté de la part des différents interlocuteurs afin de trouver une solution au problème. Mieux, la CCDI dénonce une ruse de la part des autorités pour faire cesser les protestations.
Les programmes dits de réconciliation, lancés par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) avaient les mêmes objectifs que l’accord du 25 mars 2011 qui vise avant tout à apaiser les tensions, insiste la CCDI. La DGAPR a également pris des mesures restrictives qui ont conduit au confinement dans un espace réduit, semblable au modèle américain des détenus.
Les griefs de la CCDI contre la DGAPR se résument entre autres à la réduction, à quelques minutes, du temps de visite et de promenade, et l’interdiction d’entrée des paniers de repas, et ce programme qui fait de la victime, le coupable obligé d’avouer, de se repentir et de s’excuser pour des faits qu’il n’a pas commis.
La CCDI exige la libération immédiate de tous les prisonniers Salafia Jihadia, à cause de la propagation du Coronavirus et surtout, à cause de la surpopulation carcérale et de l’inexistence des moyens de prévention du fait des ressources limitées du secteur pénitentiaire. Le sit-in national, qui était annoncé pour le 25 mars 2020, devant le siège de la DGAPR pour célébrer l’anniversaire de l’accord du 25 mars 2011, est annulé. Une manière pour la CCDI de manifester son désaccord total dans la gestion de la situation.
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