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La récession au Maroc sera bien pire que prévu en 2020
Alors que le Centre marocain de conjoncture (CMC) tablait sur une contraction de la croissance nationale de −3,2% en 2020, elle devrait s’établir à −6,2%.
Après avoir chuté à 64,9% en 2019, la dette du trésor atteindra 76% du PIB à fin 2020, a averti vendredi à Rabat, le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun.
À l’instar de plusieurs pays dans le monde, cette augmentation est due à l’impact de la crise sanitaire et économique ; elle n’affectera pas trop la visibilité de la dette, à cause des écarts existants et la structure saine de la dette. De plus, les indicateurs de coût et de risque qu’elle comprend demeurent à des niveaux bas et maîtrisés, fait observer H24info.
M. Benchaâboun a d’ailleurs expliqué que la part de la dette extérieure est en dessous de 20% de la dette totale du trésor, bien que la plupart de cette dette soit contractée à des conditions abordables, rappelant que la durée moyenne de remboursement restante avoisine 7 ans à la fin du premier semestre 2020, en amélioration par rapport à fin 2019. D’ailleurs la part de la dette à court terme n’atteint pas plus de 13,2%, réduisant ainsi, le risque de refinancement, a-t-il affirmé.
En ce qui concerne le coût moyen de la dette du trésor, il devrait s’améliorer cette année grâce à la baisse considérable des taux de bons du trésor et au maintien à des niveaux inférieurs des taux d’intérêt sur les marchés internationaux. Par ailleurs, avec le plan de relance économique, afin d’activer l’activité économique et l’accélération des réformes administratives pour cadrer le déficit budgétaire, l’évolution du poids de la dette du trésor devrait être contrôlée progressivement afin d’amoindrir le pourcentage de l’endettement et de préserver la solvabilité du Maroc, a conclu le ministre.
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