Les écoles privées ont invité les parents d’élèves à payer les frais de scolarité du mois de juillet, le ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports ayant décidé que les cours se poursuivent jusqu’à ce mois au lieu de juin. Mais ceux-ci rechignent à le faire.
Les établissements scolaires du secteur privé auront du mal à recouvrer les frais de scolarité du mois de juillet. L’appel lancé en direction des parents d’élèves qui n’ont pas encore honoré ce paiement peine à être entendu. Sur la toile, ceux-ci sont quasi-convaincus que la décision du ministère de proroger cette année les cours au mois de juillet ne sera pas respectée à la lettre. Selon eux, les cours prendraient fin en juin comme d’habitude. À leur tour, ils appellent les responsables des établissements à les exempter des frais du mois de juillet, vu qu’ils auront à régler les frais de la rentrée maintenue pour septembre.
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Selon Noureddine Akkouri, président de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves du Maroc (FNAPEM), le paiement du mois de juillet ne devrait concerner que les enfants devant passer les épreuves dans les niveaux certifiants et avec qui les écoles ont dû faire des efforts supplémentaires. « Les examens de fin d’année vont avoir lieu entre fin juin et début juillet, ce qui implique une suspension des cours pendant le mois de juin », confirme-t-il.
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Aux yeux de Noureddine Akkouri, le paiement des frais du mois de juillet devrait dépendre de la relation qu’entretiennent les écoles avec les parents. « Le paiement des frais de scolarité, qu’il s’agisse du mois de juillet ou autre, est régi par la loi de l’offre et de la demande », abonde Hassan Aabou, président de la Fédération nationale marocaine des parents d’élèves.