
Un durcissement du traitement administratif des étrangers, même en règle, se dessine à Nantes. Une note interne de la police dévoile une procédure inédite qui fait grincer des dents.
"La structure de la frontière de Sebta avec le Maroc sera modifiée dans le but d’empêcher l’entrée illégale d’immigrants et de criminels", a annoncé mardi Francisco Antonio González, délégué du gouvernement de Sebta, lors d’une conférence de presse.
Ce changement, qui se fera en coordination avec les autorités marocaines, vise à empêcher les clandestins et les personnes expulsées, de retourner en territoire espagnol, d’après Antonio González cité par l’agence presse EFE.
Au Maroc où l’on réaffirme régulièrement vouloir récupérer Sebta et Melilla, aucune déclaration officielle n’a été faite à ce sujet. Face à ce mutisme, la société civile est de plus en plus convaincue que Rabat n’a pas l’intention de récupérer ces territoires, sous souveraineté espagnole depuis plusieurs siècles.
Les huit kilomètres de clôtures métalliques parallèles couronnées de fils barbelés, séparant Sebta du reste du Maroc, repoussent chaque jour des dizaines de clandestins rêvant de rejoindre l’Europe.
La frontière de Trajal, qui sépare Sebta du Maroc, est traversée quotidiennement par plus de 20.000 personnes et 2500 véhicules, principalement pour les produits de contrebande.
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