Au 1ᵉʳ trimestre 2021, la faillite des entreprises a grimpé de 15 %, fait savoir l’Économiste, précisant, sur la base de la déclaration des tribunaux de commerce, que « la durée des aides et la capacité à maîtriser rapidement la pandémie seront essentielles pour contenir la vague des défaillances d’entreprises après qu’elles ont paradoxalement décroché de 22 % en 2020 sous l’effet du ralentissement de l’activité dans les tribunaux de commerce ». Toutefois, les mesures d’aide ont permis à plusieurs entreprises de tenir et de poursuivre leur activité malgré la crise, informe l’Économiste. C’est le cas de Hicham Bensaid Alaoui, directeur général d’Euler Hermes Acmar qui a indiqué que plus de 5 % du PIB ont été injectés dans les caisses des entreprises.
Cependant, les conséquences sur le redressement de la situation des entreprises varient en fonction des secteurs d’activité et de la taille de l’entreprise. Ainsi, « les mesures de soutien ont permis une amélioration moyenne à forte de l’activité pour la moitié des entreprises », pendant que c’est le contraire chez d’autres, a souligné le quotidien. En ce qui concerne la taille, « le niveau de satisfaction s’établit à 44 % chez les TPE et remonte à 58 % chez les grandes entreprises ». Mais avec la crise sanitaire toujours présente, plusieurs entreprises risquent d’atterrir en zone d’insolvabilité. Ainsi, les défaillances des entreprises pourraient atteindre 30 % cette année 2021.
Actuellement la plupart des entreprises, face à la dégradation du profil de risque de leurs portefeuilles commerciaux, ont recours à l’assurance-crédit. À en croire les professionnels, « l’activité devrait retrouver le chemin de la croissance cette année. Toutefois, les acteurs du secteur prennent aussi leur précaution », conclut le journal.