Un bateau servant au transport des MRE vendu aux enchères
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Le Maroc serait en train de faire pression sur les bateaux de plaisance de Melilla pour les contraindre à amarrer au port d’Atalayoun (Nador).
Depuis un certain temps, les propriétaires de bateaux à Melilla ont commencé à délaisser de plus en plus les eaux marocaines et préfèrent, par mesure de prudence, ne plus s’éloigner de plus de 500 mètres des eaux espagnoles. Les quelque 80 bateaux de Melilla qui ont l’habitude de naviguer le long de la côte marocaine ne s’y sont pas rendus le week-end dernier, croit savoir El Faro de Melilla.
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En cause, le harcèlement des patrouilleurs marocains. Les propriétaires de bateaux de Melilla ne veulent plus avoir de problème avec ces derniers pour la simple raison que personne n’a jamais déposé de plainte contre le harcèlement des patrouilleurs marocains. À en croire la même source, l’objectif du Maroc est bien clair : contraindre les bateaux de plaisance immatriculés à Melilla à amarrer au port d’Atalayoun.
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Amarrer un bateau à Melilla coûte environ 100 à 120 euros par mois (pour un bateau de 5 à 6 mètres de long), alors qu’il peut revenir à 400 euros dans un port de la péninsule comme Fuengirola ou Marbella. Le député Fernando Gutiérrez Díaz de Otazu au Congrès a récemment dénoncé, au nom des 397 propriétaires de bateaux de Melilla, le harcèlement des patrouilleurs marocains.
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