Selon M. Cardarelli, le Royaume a fait preuve dans sa politique de riposte vaccinale, « d’agilité en matière d’acquisition et de distribution des doses au niveau de sa population ». Mieux, fait-il constater, les signes de reprise économique sont visibles au niveau des exportations dans le secteur industriel marqué par 80 000 emplois au quatrième trimestre de l’année 2020.
Le Chef de Mission du FMI a expliqué que ces performances économiques sont le fruit de la bonne conduite de la campagne de vaccination qui aura permis d’enregistrer un fort taux de couverture vaccinale. Toute chose, qui va inévitablement relancer le tourisme, un secteur économiquement viable au Maroc, souligne-t-il.
Sur la question de la dette, le Fonds prévient que le secteur privé pourra recevoir un choc dû à la hausse des besoins de financement exprimés par le Trésor, soulignant par ailleurs que la soutenabilité de la dette n’est pas menacée. La vitesse de la reprise économique au Maroc est tributaire du bon déroulement de l’opération de vaccination contre le nouveau coronavirus (Covid-19), a-t-il insisté, avant de saluer le gouvernement marocain pour la généralisation de la protection sociale.
Et le chef de division des analyses régionales et de la stratégie au FMI, Pelin Berkmen, d’ajouter que les chemins de reprise au niveau des différents pays de la région dépend de la vitesse de vaccination et des différences structurelles. Un accès rapide au vaccin pourrait appuyer une reprise à court terme, au même titre que le déploiement des politiques d’appui budgétaire qui pourraient favoriser un retour rapide à la croissance au niveau des pays concernés.
Organisée par Policy Center for the New South (PCNS) et le FMI, cette rencontre virtuelle a été l’occasion pour mettre l’accent sur les conclusions du premier chapitre sur les perspectives de l’économie mondiale, la conjoncture mondiale ainsi que sur les perspectives économiques régionales du dernier rapport du FMI publié en avril 2021.