Drame d’Imlil : les familles des victimes réclament des dédommagements

29 août 2019 - 19h40 - Maroc - Ecrit par : I.L

Condamnés en première instance à de lourdes peines dont trois condamnations à mort contre les auteurs de ce crime qualifié de "terroriste", les 24 criminels mis en cause dans l’affaire de meurtre de deux touristes scandinaves étaient encore devant le Tribunal antiterroriste de Salé, le mercredi 28 août 2019. Le procès en appel de ces terroristes a été reporté aussitôt après avoir été ouvert.

Poursuivis par le Parquet pour "constitution de bande criminelle en vue de commettre des actes terroristes", le report de ce procès en appel a été demandé par les avocats afin de préparer leurs plaidoiries. Il faut noter qu’au début de l’audience, la Cour s’est assurée de l’identité des 24 accusés ainsi que de la présence des avocats.

Parmi le public se trouvaient deux représentants de l’Ambassade de Norvège à Rabat. Le procès s’est s’ouvert le mercredi 28 août à 11 heures devant le Tribunal antiterroriste de Salé.

L’avocat des familles des victimes, Khalid Fettaoui, a demandé à la justice de dédommager celles-ci, regrettant l’absence au Maroc d’un fonds dédié au dédommagement des victimes dans ces cas de figure. "Il faut légiférer et adopter une loi portant création de ce fonds", a plaidé Khalid El Fataoui, avocat des familles des victimes scandinaves.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Terrorisme - Droits et Justice - Norvège - Imlil - Criminalité - Acte terroriste d’Imlil

Ces articles devraient vous intéresser :

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.

La chanson « Enty » de Sâad Lamjarred devant la justice

Le compositeur Mohamed Rifai a assigné DJ Van en justice à cause de la chanson « Enty » interprétée par Saad Lamjarred en 2014.

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.

Il y a 13 ans, Imad Ibn Ziaten était assassiné par Mohamed Merah

Toulouse accueille ce mardi 11 mars l’hommage national aux victimes du terrorisme. Latifa Ibn Ziaten, dont le fils Imad a été assassiné par Mohamed Merah il y a treize ans, est une figure active de la lutte contre la radicalisation et de la promotion...

L’opération discrète du Maroc pour libérer 39 Marocains en Birmanie

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, revient sur la libération des jeunes Marocains séquestrés et torturés par des réseaux criminels en Birmanie et en dévoile le nombre...

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Criminalité au Maroc : les chiffres

Les chiffres officiels de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) montrent les baisses importantes dans toutes les catégories de crimes en 2023.

Maroc : les casinos sous haute surveillance

Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, les services compétents du ministère de l’Intérieur ont effectué des missions de contrôle dans sept casinos entre avril et septembre 2024, et démantelé plusieurs...

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.