Le Maroc, un des importateurs majeurs d’armes israéliennes

Les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Maroc, qui ont normalisé leurs relations diplomatiques avec Israël dans le cadre des « Accords d’Abraham » figurent parmi les pays ayant acquis un nombre considérable d’armes israéliennes.

Selon les chiffres publiés mercredi par le ministère israélien de la Défense, les ventes annuelles d’armes israéliennes ont atteint « un nouveau record en 2022, pour la deuxième année consécutive, avec des exportations doublées par rapport à il y a environ une décennie. Les exportations totales de défense s’élèvent à 12,5 milliards de dollars en 2022 contre 11,4 milliards de dollars de 2021, et sont donc en augmentation sur un an, précise la Direction de la coopération internationale en matière de défense du ministère de la Défense, notant que les drones et les avions sans pilote représentent « la plus grande part des exportations avec 25 %, en hausse par rapport à 9 % en 2021. Ils sont suivis par les missiles, les projectiles guidés et les systèmes de défense aérienne (19 %).

Les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Maroc qui ont renoué les liens avec Israël sont parmi les importateurs majeurs. Leurs achats représentent 24 % du total des ventes d’armes israéliennes en 2022, soit une augmentation de 7 % par rapport à 2021, fait savoir le journal israélien The Times of Israel, précisant que les ventes d’armes israéliennes à destination de l’Afrique et de l’Amérique latine n’ont pas dépassé 3 % pour chacune de ces régions. Quant à l’Amérique du Nord, elle a acquis 11 % du total des ventes d’armes israéliennes.

Depuis la normalisation en 2020 des relations entre le Maroc et Israël sous l’égide des États-Unis, les deux pays s’emploient à renforcer leur coopération militaire. En janvier, la première réunion du comité de suivi de la coopération de défense maroco-israélienne a eu lieu au cercle et mess officiers au cours de laquelle les deux parties ont discuté des perspectives. Ensemble, ils ont examiné les différents domaines de coopération militaire bilatérale, notamment la logistique, la formation, les entraînements, ainsi que l’acquisition et la modernisation des équipements.