Plusieurs plaintes ont été adressées par les associations aux autorités de plusieurs villes comme Mohammedia, Settat, Berrechid, pour les informer du risque d’exacerbation des habitats insalubres, rapporte le quotidien Assabah qui indique que cette situation est préjudiciable au programme gouvernemental « Villes sans bidonvilles ».
Ces associations, qui militent pour un habitat salubre et réglementé, ont invité les autorités à prendre leurs responsabilités et à poursuivre en justice les auteurs de ces actes d’incivisme. Selon le journal, l’insalubrité des habitats s’est développée depuis que les élus, notamment les vice-présidents de Conseils communaux sont habilités à octroyer des licences de connexion au réseau électrique.
En tout, 301 914 familles ont été impactées par le programme national « Villes sans bidonvilles » à fin 2020, soit près de 66 % des familles concernées, avait souligné pour sa part la ministre de l’Habitat, Nouzha Bouchareb, ajoutant que 152 000 familles seront aussi prises en compte.