Mésentente entre El Othmani et Ait Taleb
Le torchon brûle entre le chef du gouvernement marocain, Saâdeddine El Othmani et le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb. À l’origine de cette brouille, des nominations.
A l’approche des élections de 2021, les PJDistes se déclarent à nouveau la guerre. Un cas préoccupant, par ces temps où le parti perd de plus en plus ses disciples à Tétouan et dans sa région.
Les vieux conflits refont surface dans le rang du PJD au nord du pays. Guerre des accréditations, les fameuses " tazkiyates" importantes pour aller aux élections, l’ancienne guerre des clans opposant les partisans du fondateur, Lamine Boukhoubza aux partisans du maire de Tétouan, Mohamed Id Aomar, voilà les raisons qui divisent une fois encore, la population de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, fait savoir le quotidien Assabah.
Les partisans du membre fondateur sont en pleine mobilisation pour empêcher l’actuel maire de la ville et dirigeant du parti, d’être candidat aux prochaines élections, en manœuvrant pour qu’il n’ait pas l’accréditation du parti. Pour y parvenir, les membres de ce clan comptent d’abord demander au maire une reddition de compte durant ses deux mandats. Le but, déstabiliser le maire et le priver du soutien de la direction du parti, explique la même source.
Les partisans du membre fondateur, menacent de révéler d’anciens dossiers, principalement les coulisses de la constitution de la majorité au-dessus de laquelle il dirige la ville, et si possible, ses démêlés avec la justice. Plusieurs conseillers locaux ont même déjà retiré leur soutien au maire, alors que d’autres optent pour la modification des listes d’accréditation.
Avec les défaites lors des dernières élections partielles dans la région de Tétouan, plusieurs se mobilisent dans le rang du parti d’Id Aomar, grâce au soutien inconditionnel de l’ancien secrétaire général, Abdelilah Benkirane. Cependant, en plus de la division du PJD, l’affluence n’est plus forte dans les régions. Les activités du parti sont devenues rares, voire inexistantes.
Certains élus locaux ont même du mal à assumer leurs tâches. Sans oublier que la commune vient de perdre la gestion de Fnideq qui est désormais sous la responsabilité du RNI. Le parti est actuellement en recul total et n’attire plus grand monde, conclut le journal.
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